19 mai 2008 5 commentaires — conférence, événement, libre, pycon, python
Week-end chargé car après le RailsCamp Paris le samedi, mon dimanche était dédié à la deuxième édition de Pycon FR, une conférence dédiée au langage de programmation libre Python, à la Cité des Sciences et de l’Industrie à Paris.
Parmi les conférences du deuxième jour, Michel Claveau nous présentait PLUIE, une GUI très dynamique pour Python… utilisant le moteur de rendu d’Internet Explorer. S’il existe certainement une niche que cette GUI intéresse, s’adressait-il au bon public ?
J’étais très curieux de voir les autres conférences, par contre. Parmis celles-ci WSGI (à prononcer un peu comme whisky) et Paste de Gael Pasgrimaud et le déploiement d’applications Python en utilisant PyPI (à prononcer paille-pi) de Tarek Ziade. Deux conférences très techniques mais toutes deux très enrichissantes.
Michael Scherer nous invitait dans le monde merveilleux de la gestion de version distribuée avec Mercurial. Très bonne présentation et une bonne piqûre de rappel pleine de bon sens. Impossible après celle-ci de défendre SVN, CVS contre Mercurial, Git, Bazaar et les autres VCS décentralisés.
Badge Afpy, d’Antoine Millet
David Larlet enfin, qui le matin-même nous convainquait dans sa conférence sur « Pourquoi Django ? », nous offre une seconde conférence un peu plus poussée sur la qualité et les performances dans Django. Il est intéressant de noter que les problématiques qu’il soulevait sont finalement les mêmes que celles que l’on rencontre si l’on veut faire de la qualité et de la performance dans Rails par exemple. Ces conférences étaient comme je les aime : captivantes, avec des slides simples (avec même une de mes photos, quel honneur !) et des mots justes.
Pour finir la journée Victor Stinner nous parle de Python 3000. Dans cette prochaine version de Python beaucoup de nouveautés enthousiasmantes et d’autres dont l’esthétique me chagrine un peu. Néanmoins je suis resté scotché. Savoir de quoi seront fait nos outils de demain est fascinant.
Merci à l’Afpy d’avoir organisé ses conférences gratuites qui titillent notre curiosité et nous font découvrir beaucoup d’aspects différents autour du langage.
26 novembre 2007 3 commentaires — accessibilité, formats, intéropérabilité, libre, logiciels
David nous fait réfléchir sur ce qui adviendra des applications web interopérables.
Je vois un brillant avenir aux données. Les internautes prennent conscience de l’importance qu’a l’accès à leur données. Les hordes de Flickeriens qui se soulevaient lorsque Flickr décidait de fermer ses API à Zooomr sont là pour le prouver. Les sites importants vont tour à tour montrer patte blanche et ouvrir des APIs plus ou moins ouvertes. Les nouveaux sites auront énormément de mal à s’imposer s’ils ne font de même.
Si je vois des méthodes pour récupérer ses données de la plupart des sites (avec les limites imposées sur les APIs et les formats divers et variés des données récupérées), des APIs complètes qui permettent également de modifier nos données resteront plus rares encore.
Le hic réside donc dans l’ouverture « plus ou moins » importante des données. Heureusement certaines applications offrent un total contrôle de nos données et la possibilité de se déplacer avec, ce sont celles disponibles en version logicielle, sous une licence libre.
Les applications web distribuées sous une licence libre, celles que l’on peut installer sur son serveur chéri et dont on contrôle absolument toutes les données ont deux défauts majeurs :
Coûteuses car l’utilisateur qui souhaite les utiliser doit passer du temps à configurer et des sous à s’acheter un serveur, un nom de domaine, de la bande passante… Cela restreint une utilisation massive.
Coupées du monde car installer une application libre de type Facebook par exemple perd l’intérêt premier : retrouver tout le monde sur le même service. Intéragir avec ses amis est finalement plus simple sur une application web « fermée » et centralisée. L’atomicité ne joue pas en la faveur des applications sociales libres.
Les applications libres qui fonctionnent sont celles qui réussissent à se relier au reste du web. Les moteurs de blog comme WordPress ou Typo pallient cette coupure grâce à l’utilisation de plus en plus courante des fils de syndication RSS et Atom. Les autres types d’application doivent trouver les formats de données qui leur permettent la même ouverture.
L’avenir des applications web libres passe donc par l’ouverture. Il faut instaurer des moyens efficaces d’intéragir entre les applications dissociées. Pour cela il faut : des APIs complètes, des formats communs des authentifications allégées, un web de données…
29 octobre 2007 4 commentaires — fond d'écran, image, libre, linux, svg, ubuntu, vectoriel
Trop mignon le fond d’écran Gutsy Gibbon d’adylk.
Il est temps d’habiller votre nouvelle version d’Ubuntu !
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