Archives de 2007
9 juillet 2007 7 commentaires — ajax, application, code, javascript, php, web
J’ai créé une petite application web, entre wiki et paster, nommée Edit!.
Un morceau de code ou un bout de texte à partager ? Il suffit de vous rendre sur http://edit.sunfox.org/cequevousvoulez et de coller. C’est tout. La page s’enregistrera toute seule toutes les deux secondes. Pas besoin de s’identifier, pas de bouton Envoyer ni de redirection, aucun autre choix à faire que cequevousvoulez.
En contrepartie de cette légèreté, tous ceux à qui vous avez fourni l’url peuvent modifier votre page et tout supprimer. Il n’y a pas de moyen d’annuler. Edit ne sert donc pas à stocker quelque chose auquel vous tenez énormément, mais peut tout de même servir de léger petit wiki à condition qu’il reste entre amis.
Son code est disponible, sous GPL.
6 juillet 2007 16 commentaires — dessin animé, séries, tv
Les pauvres…
Sans-doute avez-vous croisé les derniers cadeaux offerts chez ce fast-food ? Ce sont des verres à l’effigie des personnages des Simpson. Ils ont chacun une bulle avec un petit message. Voici ce qu’ils racontent :
Mais, mais, mais. JAMAIS ils n’ont dit une chose pareille. JAMAIS ils ne diront une chose pareille. JAMAIS ils ne pourraient. Oh mon Dieu. Les auteurs des dialogues ne connaissent rien aux Simpson, ç’en est affolant. Et Maggie ne parle même pas FFS !
C’est un affront à cette série culte. J’en suis sans voix.
Please do note delete the given message. Money obtained from spam will go to the help hungry to children grow.Oui. Tout à fait. 2
28 mai 2007 3 commentaires — code, plugins, shell, svn, wordpress
Si vous avez un accès shell sur votre hébergement et que vous préférez mettre à jour WordPress ainsi que tous ses plugins en une commande plutôt qu’en vingt, une installation SVN vous ravira.
La page téléchargement via svn de WordPress préconise de télécharger la version trunk de WordPress, mais c’est une version instable, pour développeurs, des toutes dernières modifications. Téléchargez plutôt la dernière branche stable :
$ svn checkout http://svn.automattic.com/wordpress/branches/2.5/ wordpress
Un dossier wordpress sera créé. Vous pouvez ensuite suivre la procédure d’installation normale.
Suite de l’article…
15 mai 2007 1 commentaire
Un des points géniaux dans la spécification d’OpenID est la liberté au fournisseur de choisir sa méthode d’authentification.
La plupart des fournisseurs d’OpenID vous demanderont l’éternel login/mot de passe la première fois à chaque connexion. Mais on peut tout à fait imaginer que l’authentification se fasse totalement autrement.
Par exemple, l’authentification peut se faire par domaine, reconnaissant automatiquement un IP. Ou encore par email, par messagerie instantanée (comme le fait DIAS par exemple), par IRC, par téléphone, par confirmation directement à votre machine, par pigeons… il n’y a pas de limites.
Carte SecureID
C’est aussi l’occasion d’utiliser ces méthodes très sécurisées qui consistent à générer des mots de passe temporaires qui seront aussi générés sur une carte physique à portée de main, comme SecureID. Si ces méthodes ne sont pas très répandues aujourd’hui c’est que chaque site internet ne peut s’amuser à les implémenter (et par ailleurs que les cartes elle-mêmes sont chères). Mais il suffit qu’un seul fournisseur OpenID supporte cette solution pour pouvoir se connecter de partout avec.
Tout système permettant de dire que tel utilisateur est autorisé à utiliser telle adresse peut fonctionner. C’est une des beautés de l’ouverture du système OpenID.
14 mai 2007
What is your substance, whereof are you made
To leap large lengths of miles when thou art gone
Whilst I alone did call upon thy aid
Thy face hath not the power to make love groan
Pity me then dear friend, and I assure ye
To weigh how once I suffered in your crime
This I do vow and this shall ever be
Bearing the wanton burden of the prime
Reserve them for my love, not for their rhyme
Or from their proud lap pluck them where they grew
And do whate’er thou wilt swift-footed Time
And saved my life saying ‘not you
Of my dull bearer, when from thee I speed
Mine own self-love quite contrary I read
C’est du Shakespear mais c’est moi qui l’ait fait avec ce générateur de sonnets qui trouve les rimes tout seul parmis les lignes de Shakespear.
13 mai 2007 5 commentaires
Après avoir été conquis par les 14 raisons pour passer au Dvorak il va falloir essayer de trouver le courage pour s’y mettre. Voici des réponses aux questions qu’on me pose fréquemment.
Dvorak keyboard layout de julianrod
Pour ce qui est de mon cas, non, l’azerty vient toujours aussi facilement. Un peu comme lorsque l’on apprend une seconde langue : un peu de pratique de temps en temps et rien ne se perd.
Non, pas besoin de s’acheter de clavier, de placer des autocollants ou d’écrire l’équivalent sur chaque touche. Il suffit d’apprendre l’emplacement des lettres du Dvorak.
Pour ça j’ai dessiné un petit clavier Dvorak que j’ai placé en dessous de mon écran. Je me suis aidé de l’image de l’agencement Dvorak US sur Wikipedia. Je me suis également gardé un marque-page vers cette image très pratique.
Sachant que le Dvorak existe sous plusieurs goûts (pour chaque langue, pour programmeurs, etc.), lequel choisir ? Vous tapez le plus souvent en français ? Prenez tout simplement un clavier Dvorak FR, il est totalement adapté à la lange française.
Je me suis décidé pour ma part sur le Dvorak US d’une part par ce qu’il m’arrive d’écrire en anglais, et d’autre part parce que j’écris beaucoup de code (donc en anglais, et avec les caractère spéciaux comme les quotes simples et doubles à portée de main) et enfin parce que c’est un agencement que l’on retrouvera assurément sur tous les OS.
J’ai commencé à m’y intéresser serieusement lors de ma « piscine » à l’INSIA alors que je rencontrais mes professeurs, dont l’un deux était sous Dvorak. Je rencontrais pour la première fois quelqu’un qui utilisait un Dvorak pour de vrai ! Et sa vitesse de frappe donnait envie de s’y plonger également.
Ce qui m’a décidé est l’excellente bande dessinée DVzine (en anglais). Lisez cette petite histoire des claviers, elle est à la fois drôle et très instructive.
J’ai eu une longue période d’essoufflement, où j’avais beaucoup de travail et où il fallait que je Get Things Done. La frustration de ne pas encore taper à la vitesse que j’avais sous azerty m’a fait repasser du Dvorak à l’azerty trop souvent. Dans ce cas on apprend moins vite le Dvorak, c’est tout.
De plus je passe souvent d’un clavier à un autre, mon clavier au travail et le clavier de ma chérie restent en azerty.
Ma machine est configurée pour avoir deux agencements : Dvorak et azerty.
Je peux basculer à n’importe quel moment de l’un à l’autre avec la combinaison de touches shift caps-lock. Si je suis en azerty la diode de clavier « scroll lock » s’allume.
J’ai également ajouté la fabuleuse touche « Compose » à la place de la touche « menu » de mon clavier. Elle permet de faire tous les accents et autres caractères ésotériques très facilement. Par exemple compose o suivi de la touche e donne un œ.
Cette configuration a été très facile à mettre en place sous Gnome (menu Préférences puis Clavier).
Quelques combinaisons de touches, telles que control c ou control v sont plus difficiles à faire car les lettres ne sont plus aussi près de la touche control, et il faut une bonne dose d’apprentissage pour se défaire de ses habitudes.
On peut néanmoins configurer son ordinateur pour repasser en azerty pendant que la touche control est activée. Sous OS X il y a d’ailleurs par défaut un agencement Dvorak fait pour basculer de cette façon.
12 mai 2007 6 commentaires — authentification, openid
OpenID est né pour ne plus avoir à créer autant de mots de passes que de comptes en ligne.
Aujourd’hui vous avez probablement plusieurs comptes sur des sites différents pour accéder à vos emails, vos photos, vos marque pages, parler sur des forums, des wikis, etc.
Ce nombre de comptes en ligne ne va qu’en s’agrandissant et le fait de recréer un login et un mot de passe pour chaque compte est contraire à l’ouverture que permet Internet. Avec un login OpenID vous aurez accès à tous les sites qui supportent OpenID. Une identité partagée, un seul mot de passe, entré une seule fois.
Voici un scénario d’utilisation d’OpenID. Pour cela il nous faut un utilisateur (Robert), un site (mesphotos.com) et un fournisseur (monid.net).
C’est aussi simple que cela ! Si le mécanisme interne vous intéresse, la spécification du site officiel vous éclairera. La seule chose à savoir est qu’OpenID est totalement ouvert et permet de choisir ses fournisseurs ou même de créer le sien. Le système permet également de choisir son login, indépendemment du fournisseur. Par exemple, mon login est sunfox.org.
Si vous avez un compte AOL vous en avez déjà un de la forme openid.aol.com/login. De même si vous avez un compte LiveJournal, Vox, Six Apart ou WordPress.com. Sinon il vous suffit de piocher dans cette liste de fournisseurs.
Parmis les services les plus populaires permettant de s’authentifier via OpenID l’on trouve Six Apart, Zoomr, Ma.gnolia, Highrise, Wikitravel, userstyles.org, Jyte, LiveJournal, Vox, …
11 mai 2007 — book, javascript
You never knew JavaScript
could go bungie jumping!
Impossible de passer à côté des librairies javascript Prototype et script.aculo.us. Elles-deux rendent ruby-esque le JavaScript et permettent d’oublier les différences d’implémentations entre navigateurs. Les fonctions à constamment réécrire soi-même sont déjà là, bien pensées, documentées, optimisées. JavaScript redeviens agréable.
Il ne leur manquait qu’un bon bouquin. C’est à quoi c’est attardé le prolifique Monsieur Porteneuve avec l’écriture du livre Prototype and script.aculo.us à paraître chez Prag’prog’, l’éditeur fétiche de Rails qu’il est bien. Et figurez-vous que la première partie est déjà disponible en pdf en beta publique.
Pour avoir lu cette première partie en avant-première (ai-je oublié de dire que je faisais partie de la petite équipe de relecteurs techniques ?), elle est excellente. Elle vous plonge directement dans la joie de faire du Javascript de la bonne façon avec Prototype, de façon pragmatique, sur d’excellents exemples.
J’ai hâte de m’atteler à la prochaine partie de la relecture technique qui devrait arriver dans la semaine qui vient. Celle-ci portera sur la librairie script.aculo.us, permettant de faire monts et merveilles en trois coups de pinceaux.
$ osascript -e 'tell application "Address Book" to get the name of every person'
2 $$('form').invoke('request')
, bonjour Prototype 1.5.1 est un développeur web vivant à Paris — Contact — Archives
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