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26 juillet 2006
Paris est encore brulant aujourd’hui et le métro étouffant. Sur mon trajet il y fait si chaud que je n’arrive à lire qu’une demi-douzaine de pages avant de m’endormir. Ce qui est navrant surtout que je me suis récemment acheté tout plein de bons bouquins à lire :
26 juillet 2006 — animaux, campagne, nature
Si, comme moi, vous prenez tous les jours le métro parisien vous avez sûrement déjà croisé quelques-unes des bestioles que voici.
Rattus norvegicus
Les souris sont nombreuses dans le métro et le RER. Si on les croise le plus souvent se faufilant sous les rails, il m’est arrivé d’en croiser dans les couloirs ou sur les quais. La nuit on croise même leurs gros cousins les rats fouillant les poubelles sur les quais.
Mais le plus impressionnant ce sont ces insectes ailés qui habitent les rames. La plupart sont non-identifiables et très, très moches. Il y a des types de mouches étranges très noires et au corps longitudinal. Ou encore des minuscules bêtes vertes ou ce que j’appelle des moustiques de métro, bien plus glauques que nos amicaux suceurs de sang. Je n’ai croisé ces différentes bestioles que dans le métro. On est loin des gentils insectes de la campagne.
Dans les mochetées, il y a aussi des semblants d’araignées très noires avec de courtes pattes. L’autre jour une de ces bizarreries me grimpait dans le dos. L’angoisse. Le plus paniquant était de ne pas pouvoir faire de grands mouvements pour m’en débarrasser dans la voiture bondée. Mais tout va bien, je crois qu’elle est grimpée dans la manche de mon voisin.
Est-ce parce qu’elles sont si moches que ces créatures étranges ont été forcées à vivre dans cet endroit glauque ? Ou bien est-ce que sont de nouvelles espèces mutantes ? Ça se pourrait bien à force de vivre sous terre et de se nourrir de vieux morceaux de pizza (c’est ce qui est arrivé aux Tortues Ninja rappellez-vous).
Par contre, la semaine dernière, c’est un papillon qui volait dans la rame du métro. Le pauvre avait l’air terrorisé à l’idée de devoir cohabiter avec toutes ces autres créatures de l’ombre. Deux jours plus tard c’est une fourmi tout aussi perdue qui me grimpait dessus. Rassurez-vous j’ai sauvé de l’enfer ces deux là. Sans moi il n’auraient pas survécus longtemps…
(Écrit sur mon Nokia770 dans un joli train TER parcourant la Bourgogne ;).)
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