Je suis un de ceux qui ont eu trop de clowns autours d’eux pour avoir envie d’aller au cirque.
Pourtant, oui pourtant, c’est avec joie que j’ai accepté deux invitations au Cirque Pinder en compagnie de Julien et d’Audrey.
Et croyez-le, j’ai même pas eu peur des clowns…
La première des attractions, je dois l’admettre, c’est le public.
Ça commence avec les centaines de gamins avec leurs petits batons de lumière clignotants (6€ !). Dès que la lumière s’eteind chaque heureux petit skywalker met tout son saoul à agiter le plus fort possible son –ou ses 4– baguettes. Cela donne un merveilleux spectacle multicolore, à faire pâlire un épileptique.
Le deuxième spectacle de lumière que nous offrent les spectacteurs est celui de « la main dans le gros spot ». Dès qu’un des énormes spots de lumière se braque sur le présentateur, toutes les rangées que le spot survole s’empressent de lever la main, la tête ou le gamin pour avoir une partie de soi dans la sacro-sainte lumière. Les motivations réelles restent encore assez vagues, mais ce qui est sûr c’est que tout ce qui traverse le faisceau se voit d’un coup briller de mille feux. Une fois c’est marrant, constemment ça l’est moins. Surtout qu’à chaque fois ça déconcentre totallement, ça accroche l’oeil et ça le détourne du spectacle.
Ah oui, le spectacle, on l’oublierait presque avec tout ce qui se passe dans le public. Il est en tout cas question de chevaux qui tournent, de chameaux qui font pareil, d’éléphants qui font pareil les litres de pisse en plus, de pédés trapézistes, de jongleurs ratés, de 42 petits chiens, de mexicains qui courrent dans un gros 8 (ça en jettait pas mal ça) et de dresseurs de fauves qui mettent même pas la tête dans la gueule du lion. Dans l’ensemble c’etait vachement sympa :).
À l’entracte une dame s’est pointée sous notre nez, du papier toilette collé au derrière.
Et oui, c’est ça aussi l’art du cirque, de l’humour dans toute sa finesse ! (On l’a photographiée, les photos seront bientôt disponibles !)
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